• A propos de moi

    Artiste peintre depuis plus de 35 ans, exercant différents styles artistiques, tel que le dessin, la peinture ainsi que le collage. Née en 1955, vit et travail à NIORT dans le département des Deux-Sèvres.

    Futures Expositions

    15Avril

    Les Sables d'Olonne

    Bonjour, vennez nombreux en Avril prochain. Mes oeuvres y seronts exposées.

    01Janv

    Bonjour à tous et à toutes,

    comme vous pouvez le constater, le site a totalement été refait à neuf et il est encore en cours de préparation, de nombreuses oeuvres seront rajoutées...

    Nouveautées

    La série Prendre Racine 1998-2002 a évolué au fil de mes recherches, les racines prennent forme, les corps se dessinent, une articulation s’inscrit entre nos deux mondes intérieur et extérieur. Le cheminement se renforce et donne sens aux séries précédentes : « A la recherche de l’essentiel », « Y a t’il encore des fleurs dans les jardins », « Le passage des anges »(1991), quelque chose se faufile, prends corps avec plus de lucidité, justesse, un chemin s’entrouvre « Le chemin vers le cœur » série entre 2002-2006, les traits se fluidifient, les anciennes fixations se liquéfient, la vie circule enfin. Il s’agit maintenant de « voir » série 2007–2008 et cesser son dialogue intérieur afin de recevoir la vie. Ma dernière série s'appelle" Mémoire du collectif ".

    Mon travail est à lire comme un chemin initiatique, une quête vers une conscience d’être, une harmonie « tête –cœur- corps » où graphismes, écritures, dessins, collages s’entremêlent pour capter des images en constante mobilité.

    En savoir plus
  • Mémoire du collectif

    Mémoire du collectif

    Mémoire du collectif

    Mémoire du collectif

    Mémoire du collectif

    Le chemin vers le coeur

  • Mon travail

    A propos de Mireille Baillot

    L’œuvre de Mireille Baillot est passée par des phases diverses. Après un minutieux travail sur la couleur nous offrant des peintures aux tons incandescents profonds où se superposent frottis sombres, tons vifs ou figures suggérées, les collages sont devenus telle une évidence alliant couleurs chaudes alternées de graphismes noirs et bleus vifs. Aujourd’hui, à travers sa dernière série « Prendre racine », Mireille poursuit l’exercice comme pour donner une nouvelle dimension à sa peinture. Papiers, croquis, graphites, encres, acryliques entrent en scène dans une minutieuse alchimie et font surgir toute l’intensité des matériaux. Des frises de couleur aux tonalités lumineuses, symboles de l’harmonie retrouvée, donnent écho à la représentation de nos mois les plus profonds, nos racines, où les corps se meuvent et évoluent telle une danse, ode à la vie.

    Les peintures nourrissent cette introspection

    au cœur de nos racines intérieures et donnent corps aux harmonies plus denses et soutenues. Les espaces sont vivants, les contrastes rythmés, les couleurs comme sorties de la terre donnant une sensation de profondeur. Le tableau n’est plus le lieu de la représentation mais de la pure présentation. Entre réflexion et abandon, l’acte de peinture devient un moyen pour prospecter le plus profond mystère d’une autre réalité. Une réalité propre qui allie pensée et action, émotion et instinct... Une réalité qui porte en elle la semence du mouvement. Parce qu’il est encore possible d’éveiller en nous le sens de l’universalité du moi... Mireille dessine, peint, colle... et rassemble, toujours rassemble comme pour trouver une unité « corps-tête-cœur » aux différentes parties de son moi. « C’est ce moi » comme dit Alan Watts dans son livre sur la sagesse « qui est au centre de tout, cet inconcevable CELA qui se polarise dans les contrastes visibles, entre les vagues et les creux, les solides et les espaces. Ce moi, qui n’a rien d’une abstraction, mais est très simplement et très véritablement vous-même ».

    Isabelle Chauvet

  • Mémoire du collectif

    HUMAINE ... En quête de cette conscience d’être, cette harmonie « tête –corps- cœur », mon travail conduit sur le chemin où chacun devra relier sa terre profonde pour retrouver sa source vitale, sa place dans le monde.

    CONTEMPORAINE ... Ma peinture pourrait transcrire cet état d’être actuel, dans lequel nos contemporains se débattent jour après jour vers une interrogation philosophique de l’Homme. Des flashs, des repères sur son cheminement individuel, sa quête de l’autre,son ouverture au spirituel.

    INTEMPORELLE ... Parce qu’il n’y a plus de présent, passé, futur, mes toiles retracent le film de nosmémoires collectives en mouvement où rêve et réalité s’incarnent.

    OUVERTE… Recevoir la vie plus que jamais. Mes imbrications d’images sont telles des fenêtres qui invitent auvoyage intérieuret à l’écoute de nosvibrations nouvelles et profondes.

    MESSAGERE ... Mots, inscriptions, journaux... Le corps de mes images se donnent à déchiffrer comme desénigmes porteuses de sens qu’on joue à décoder pour délivrer desfragments de beauté.

    VIVANTE ... Force de vie, énergie vitale. Ma main dessine et fait naître des traits subtils qui incarnent la sève de mes images. Les traits se fluidifient, on peut alors entrevoir des suggestions de paysages et de corps.

    POETIQUE... Mes instants dans la peinture me rappellent desdivagations poétiques comme une promenade sur les chemins de la sensibilité, une ode àl’harmonie intérieure.

    FEMININE ... Ma peinture donne résolument vie à cette part du féminin et l’incarne avec toute safragilité, sasensibilité et sabeauté.

    PROFONDE ... Désormais, je fais confiance à mapartie intuitive qui s’exprime sur la toile et révèle la densité dulien entre nos deux mondes : intérieur et extérieur.

    MIREILLE BAILLOT

  • A propos de Mireille Baillot

    L’aspect spontané de la peinture de Mireille Baillot est en fait le fruit d’un travail effectuédans le silence, la solitude et une longue réflexion. Dans la plus remarquable série des travaux présentés ici, on note d’impressionnants fonds incandescents tempérés par un très minutieux travail de voilage, en fait de minces pellicules de papier.

    Sur cette préparation, qui prend parfois un aspect flétri ou ridé, se superposent d’énergiques frottis sombres rehaussés de tons vifs ou bien des figures suggérée parles tonalités de manganèse qui ne sont pas sans évoquer quelques chefs d’œuvres du Magdalénien. Sur d’autres formats carrés s’imposent des tonalités plus transparentes où les vert, jaune, bleu pâle semblent posés par des essais de pinceau, reliés par un graphisme bleu vif et noir qui suggère certaines sinopiae incomplètement mises à nu. Cet art-là s’accommoderait fort bien de grandes parois murales, pour lesquelles il semble fait.

    Mireille Baillot sait non seulement marier les couleurs, mais elle ne laisse rien au hasard et nous conforte une fois de plus, dans cette idée : l’œuvre abstraite qui peut aller, comme ici, jusqu’à suggérer parfois certaines formes, ne laisse pas beaucoup de place au hasard. Elle est préméditation et application, réflexion et équilibre.

    Par Chr. Gendron(Conservateur des Musées de Niort)

  • ENTRETIEN AVEC MIREILLE

    Ta dernière série, Mireille, s’intitule « Prendre racine ». Pourquoi ce thème ? Que t’inspire t’il ? Mireille Baillot : Les racines, ce sont les parties basses, souterraines de l’être... son moi profond. Avec cette nouvelle série « Prendre racine », j’ai voulu mettre mon attention sur la partie invisible de l’être : ses racines. Questionner chacun sur son rapport au monde, l’inviter à faire son tri, sa recherche, unifier ses énergies, rassembler les différentes parties de soi et retrouver ainsi une écoute subtile avec son être profond.Trouver ainsi son enracinement serait en quelque sorte s’accoucher à soi-même et rayonner enfin à sa place dans ce monde si mouvant...C’est un peu comme si tu voulais amener chacun à dépasser sa thérapie personnelle pour t’accompagner dans ta quête... A travers mon travail, je me sens chercheuse des mondes intérieurs, des stratégies internes pour trouver son chemin, s’épanouir et donner fleur ou fruit. Comment retrouver ce regard intérieur, cette capacité d’écoute de soi, pour naître à soi-même. S’aimer, accepter nos différentes parties, les aider à communiquer, négocier entre elles pour porter notre énergie dans la bonne direction. C’est l’idée de toutesces chorégraphies internes que je mets en scène...Tu parles de mise en scène, de chorégraphie. Le mouvement est très présent dans ton travail, le corps aussi. Il apparaît comme une force vive... Je cherche une dimension tactile, un langage du mouvement. Le corps doit reprendre sa place avec la tête pour trouver une unité « corps-tête-cœur ». Il s’agit de lui redonner sa véritable quintessence. Habiter son corps pour mieux ressentir l’instant, mesurer sa propre présence... Comme dans les arts martiaux où le corps est la base de la pratique et de la philosophie. Dans tes collages, tu fais appel à des matériaux dits « pauvres » en opposition aux matériaux « nobles ». Pourquoi ces papiers ? Il n’y pas plus de matériaux nobles que pauvres. La vérité, le sens des choses peut être n’importe où. Les papiers, ce sont comme des peaux, des secondes peaux...qui peuvent se manipuler, se déchirer, se transformer. Ils peuvent avoir un vécu, qui peuvent se manipuler, se déchirer, se transformer. Ils peuvent avoir un vécu, n’être plus bons qu’à jeter et retrouver pourtant une seconde chance... Ce sont les mémoires d’une vie, d’un moment donné, porteurs au delà de leurs propres traces. Papiers abandonnés, jetés, oubliés, tout neufs à créer, nés de l’intuition du moment. La peinture va être l’espace, le lieu de rassemblement, de mise en scène, de chorégraphie, de plusieurs de ces papiers pour donner et faire vibrer UN. Mobiles, ils sont le reflet des moments dissociés à ramifier dans une même énergie. Tous ces papiers, dans leur apparition, leur accumulation, leur fragilité, leur déchirure, leur absence, vont mettre en lumière l’Homme et son chemin de vie vers lui-même. Ce même chemin se retrouve dans l’alliance, le rythme, la vie donnée dans ces collections éparpillées. Pour évoquer quelques proches parentés à ton œuvre, les grands noms comme Motherwell, Tapies ou encore Cy Thombly, Rauchenberg nous viennent à l’esprit. T’inscris- tu dans le courant de l’expressionnisme abstrait ? Je rentre dans une acceptation des cadres classiques de la peinture dans laquelle je vais me donner des permissions émotionnelles et graphiques en ayant digéré les générations précédentes.

    Le 18 juillet 2001 par Isabelle Chauvet

  • Informations

    Mireille Baillot

    23 rue de la Règle, 79000 NIORT

    Domicile:
    Port:
    Mail:mireille.baillot@numericable.fr

    05 49 79 48 69
    06 87 99 77 06

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  • QUELQUES MOTS SUR MON TRAVAIL

    Mon travail est à lire comme un chemin initiatique,

    une quête vers une conscience d’être, une harmonie « tête –cœur- corps » où graphismes, écritures, dessins, collages s’entremêlent pour capter des images en constante mobilité. Je dessine afin d'avoir la liberté d'effacer, améliorer, corriger, faire évoluer, recommencer et recouvrir la marque fantôme des tentatives précédentes, tous ces gestes s’inscrivent dans l’instant présent, ils s’enrichissent des superpositions des couches de voir et laisse entrevoir mon questionnement, mon interrogation philosophique de l’homme.

    Ces traces, ces différentes fenêtres se donnent à déchiffrer comme des énigmes, la fluidité des traits se révèle telle une sève et inscrit sur la toile un corps d’énergie, en permanente mobilité ce qui rend l’espace plat de la toile vivant et présent.L'espace du doute, du lâcher prise avec le mental offre le mouvement, l’invention d’espaces possibles.

    C'est seulement dans un espace non défini qu'un objet peut se transformer et aborder son devenir porteur de vie. L’espace devient intemporel : Parce qu’il n’y a plus de présent, passé, futur, nos mémoires collectives retracent le mouvement de nos vies où rêves et réalités s’incarnent… MIREILLE BAILLOT